Notre toute nouvelle ambassadrice SAILIZ nous vient directement du sud de la France et plus précisément de Toulon. Nous sommes très heureuses d’accueillir dans notre équipe une monitrice de voile qui a accepté de répondre à nos questions dans cette interview.

Peux-tu nous raconter comment tu as commencé la voile avant d’être monitrice et où ?
J’ai commencé à l’âge de 11 ans, ce qui est assez tard pour l’ensemble des voileux ! On me propose une section voile en entrant au collège. J’ai fait mon premier stage de catamaran au Yacht Club de Toulon et j’ai accroché tout de suite dès la première après-midi. Ça a inspiré le reste de ma vie je voulais être monitrice de voile c’était certain !
Peux-tu nous parler de tes projets actuels et de ce qui anime ton quotidien de monitrice de voile ?
Après une saison estivale embarquée dans le golfe du Morbihan en tant que matelot, j’ai pu approfondir mes connaissances du milieu maritime et appuyer la place des femmes dans un métier majoritairement masculin. Pour l’instant, je suis dans le Morbihan, je profite des petites vagues en attendant de rejoindre mon Sud natal.
Comment l’aventure SAILIZ GIRL a-t-elle commencé pour toi ?
L’aventure a commencé pour moi avec Sailiz fin juin quand Solène m’a annoncé que je faisais partie des ambassadrices choisies pour représenter sa marque, dont j’étais tombée amoureuse en janvier dernier quand elle proposait encore les prototypes de la salopette dont je rêvais concrètement !
Une marque 100% féminine pour l’équipement technique de voile, qu’est-ce que ça t’inspire ?
Il était temps !!! Heureusement qu’il y a des nanas comme Solène qui pensent enfin aux femmes dans le milieu ! Les filles dans le maritime déchirent et méritaient d’avoir enfin des équipements techniques de la même qualité et confort que les hommes !

La place des femmes dans la voile et le slogan #YESGIRLSCANSAIL, qu’en penses-tu aujourd’hui en 2024 ?
YES GIRL CAN SAIL, depuis longtemps et très bien !! La liste des exemples serait longue, mais en commençant par Florence Arthaud, Clarisse Crémer ou encore Violette Dorange ! Elles sont un exemple pour toutes les femmes en recherche de liberté.
Encore plus en 2024, la femme est forte et indépendante, et parfaitement apte à barrer un bateau !
Quelles sont tes plus belles expériences en voile ?
Ahah question compliquée, j’en ai plusieurs évidemment ! Difficile de choisir !
Je dirais mon premier podium à 15 ans en catamaran. Il y a aussi la consécration en tant que monitrice de voile de voir des jeunes remporter des coupes ! Puis, plus tard lors d’une traversée rude entre les Canaries et La Ciotat un quart de 6h à 8h en Atlantique, un banc composé d’une centaine de dauphins passe autour du bateau au lever du soleil. C’était un moment unique et magique que le destin m’a accordé pour moi seule !
Quels sont tes projets futurs, tes rêves ?
Actuellement, je suis dans l’attente de passer mon diplôme de capitaine 200 voile, afin de monter une société de charter dans le bassin Méditerranée enfin ça serait à terme !
J’aimerais faire une transatlantique et ensuite une transpacifique !
En attendant, je souhaite intégrer la marine marchande et passer des diplômes de mécanicienne !
Si tu devais donner un conseil à des femmes qui souhaitent naviguer davantage, qu’est-ce que tu leur dirais ?
N’ayez pas peur, vous en êtes tout à fait capables ! Entourez-vous de bonnes personnes pédagogues et respectueuses pour vous permettre de pratiquer en toute sécurité. Faites appel à des associations comme Women for sea pour naviguer entre nanas qui déchirent. Rappelez-vous qu’on a tous commencé quelque part et qu’il n’y a pas de honte à ne pas savoir faire ! Lâchez rien ! L’océan est à tout le monde et pour tout le monde.
Peut-être que vous croiserez notre monitrice de voile préférée si vous allez faire un stage de voile dans le sud !